Le retour (en enfance)
Souvenirs d'Edward
On doit tous un jour se rappeler de notre enfance . Il ne faut pas non plus rester plonger dedans, il faut admettre que nous grandissons , nous ne sommes plus des enfants insouciants . Vous devez vous dire : "Oh là là, ce que Edward peut être rasoir, nous on veut ses aventures , pas ses leçons de morale à 1 écu !" Eh bien, ma jeunesse n'a pas été des plus extravagantes. Elle a plutôt été calme et douce. En fait je vais juste vous présenter les membres de ma famille :
1- Ma mère : Marthe Maudventre. Douce, belle, gentille, bref la mère la plus désirée du monde par tous les enfants. Mais quand elle était en colère elle devenait une vraie diablesse !
2-Mon père : Arthur Maudventre. Un chevalier intrépide, courageux, intelligent, fier,beau,calme. Je lui fais beaucoup d'éloges, mais honnêtement, il en vaut le coup. Je l'ai rarement vu dans mon enfance car il était souvent sur le champ de bataille à je ne sais quelle guerre. Un jour, il est revenu à la maison gravement blessé. Depuis, il ne peut plus bouger. Il reste au manoir alité mais il se porte comme un charme !
3-Mes sœurs : Anie et Alice Maudventre. C'était deux pestes de la pire espèce ! Elle me préparaient un mauvais coup chaque jour, au moment où je m' y attendais le moins.
4- Mon oncle : Clovis Maudventre. Il avait un caractère de cochon, âne, enfin de ce que vous voulez mais pas quelque chose de sympathique ! Il habitait chez nous car il était ruiné.
Voilà, de moi vous ne lirez que ça. Je laisse la place à mes amis. Nous ne mettrons pas de dates car l'enfance n'a pas d'âge.
On doit tous un jour se rappeler de notre enfance . Il ne faut pas non plus rester plonger dedans, il faut admettre que nous grandissons , nous ne sommes plus des enfants insouciants . Vous devez vous dire : "Oh là là, ce que Edward peut être rasoir, nous on veut ses aventures , pas ses leçons de morale à 1 écu !" Eh bien, ma jeunesse n'a pas été des plus extravagantes. Elle a plutôt été calme et douce. En fait je vais juste vous présenter les membres de ma famille :
1- Ma mère : Marthe Maudventre. Douce, belle, gentille, bref la mère la plus désirée du monde par tous les enfants. Mais quand elle était en colère elle devenait une vraie diablesse !
2-Mon père : Arthur Maudventre. Un chevalier intrépide, courageux, intelligent, fier,beau,calme. Je lui fais beaucoup d'éloges, mais honnêtement, il en vaut le coup. Je l'ai rarement vu dans mon enfance car il était souvent sur le champ de bataille à je ne sais quelle guerre. Un jour, il est revenu à la maison gravement blessé. Depuis, il ne peut plus bouger. Il reste au manoir alité mais il se porte comme un charme !
3-Mes sœurs : Anie et Alice Maudventre. C'était deux pestes de la pire espèce ! Elle me préparaient un mauvais coup chaque jour, au moment où je m' y attendais le moins.
4- Mon oncle : Clovis Maudventre. Il avait un caractère de cochon, âne, enfin de ce que vous voulez mais pas quelque chose de sympathique ! Il habitait chez nous car il était ruiné.
Voilà, de moi vous ne lirez que ça. Je laisse la place à mes amis. Nous ne mettrons pas de dates car l'enfance n'a pas d'âge.
Souvenirs de Robert :
Moi, mon enfance a plutôt été horriblement tyrannisée ! Le jour, mon père me menait la vie durement sous prétexte que j'étais un homme et qu'un homme doit devenir chevalier à tout prix ! Chaque jour il me persécutait et m'obligeait à faire ses exercices horriblement difficiles pour moi, car lorsque j'étais enfant, j'étais chétif et menu. Les seules choses que j'effectuais correctement étaient la course et la montée à cheval. La course à pied ,je réussissais car mes jambes étaient géantes ! Et le cheval, c'était le seul à ne pas me crier dessus. Alors, tous les jours après l'épreuve du jour, je m'élançais sur un étalon et je le faisais courir jusqu'à un fantastique court d'eau ! C'était un lieu reposant, calme, tranquillisant. Bref, un petit coin de paradis ! Quand je revenais j'étais prêt à affronter tous les démons de la Terre ! Mais mon paternel faisait vite retomber mon optimisme. Il m'ordonnait de retourner dans ma chambre sans manger. Et voilà mes journées passaient ainsi sans aucun divertissement. Un jour, celui de mes 13 ans – nous avions décrétés qu'il n'y aurait aucune date, sauf pour les journées mémorables – mon père m'offrit un.... ch...
.... ien ! Quelle déception ! Mais bon, quand il m'a vu, il a semblé perplexe. Comme s'il ne s'attendait pas à voir un énergumène de mon espèce. Il m'arrivait aux genoux, son pelage était couleur charbon et son poitrail, blanc. J'ai hésité à l'appeler Charbon ou Réglisse, mais, à cet instant, mon père m'interrompit et m'apprit que ce chien était en fait une chienne. Alors je me dit qu'il me fallait lui donner un nom fantastique à la hauteur de son regard : Yletia. Ne me demander pas où j'ai pu trouver ce nom, je n'en ai aucune idée, c'est venu tout seul, d'un coup, comme çela. Et sans même avoir prononcer ce nom, elle m'a regardé droit dans les yeux et a aboyé, comme pour me dire : " C'est le bon, tu l'as trouvé".
Les jours ont passé et je me suis attaché à elle. Je lui ai tout montré : la maison, les écuries et ma chambre. Elle me suivait silencieusement et regardait tout sans curiosité.
Et puis, quand je lui ai montré ma "caverne à repos", Yletia m'a fixé d'un air de reproches et en même temps d'ennui comme pour me dire d'aller droit au but et lui montrer vraiment ce que je voulais. Je me suis assis sur mon lit et j'ai soupiré en lui disant : " Tu as gagné, tu vas voir mon P.C.D.P (Petit Coin De Paradis) ! ". Elle a aboyé et m'a suivi jusqu'au cours d'eau. Et les jours et les années ont passées. Un jour, que nous étions au bord de l'eau, Yletia se leva et se dirigea vers le ruisseau. Elle se baigna tranquillement, puis une fois le bain fini, elle sortit de l'eau. Elle voulait se faire sécher au soleil, mais sans prendre garde, elle se cogna contre un rocher et tomba. Inquiet, je me précipitais vers elle pour la relever ! Mais Yletia allait mourir dans quelques minutes. Alors elle gémit doucement et ouvrit une dernière fois ses paupières pour me regarder une dernière fois dans le blanc des yeux. Ses prunelles n'exprimaient pas, pour une fois, des reproches ou de l'ennui mais du courage et de la détermination. Elle semblait vouloir me dire de ne pas me laisser faire et de prendre ma vie en main ! Oui, j'allais le faire, mais d'abord il me fallait creuser une tombe ! Le lendemain, je suis allé parler à mon père. Je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais cela a fonctionné ! Mon paternel a arrêté de me harceler ! Et voilà, j'ai repris ma vie en main. Depuis la mort de Yletia, je suis somnambule. Mais je ne m'en sors pas trop mal, car j'ai de bon amis pour veiller sur moi !!!
Moi, mon enfance a plutôt été horriblement tyrannisée ! Le jour, mon père me menait la vie durement sous prétexte que j'étais un homme et qu'un homme doit devenir chevalier à tout prix ! Chaque jour il me persécutait et m'obligeait à faire ses exercices horriblement difficiles pour moi, car lorsque j'étais enfant, j'étais chétif et menu. Les seules choses que j'effectuais correctement étaient la course et la montée à cheval. La course à pied ,je réussissais car mes jambes étaient géantes ! Et le cheval, c'était le seul à ne pas me crier dessus. Alors, tous les jours après l'épreuve du jour, je m'élançais sur un étalon et je le faisais courir jusqu'à un fantastique court d'eau ! C'était un lieu reposant, calme, tranquillisant. Bref, un petit coin de paradis ! Quand je revenais j'étais prêt à affronter tous les démons de la Terre ! Mais mon paternel faisait vite retomber mon optimisme. Il m'ordonnait de retourner dans ma chambre sans manger. Et voilà mes journées passaient ainsi sans aucun divertissement. Un jour, celui de mes 13 ans – nous avions décrétés qu'il n'y aurait aucune date, sauf pour les journées mémorables – mon père m'offrit un.... ch...
.... ien ! Quelle déception ! Mais bon, quand il m'a vu, il a semblé perplexe. Comme s'il ne s'attendait pas à voir un énergumène de mon espèce. Il m'arrivait aux genoux, son pelage était couleur charbon et son poitrail, blanc. J'ai hésité à l'appeler Charbon ou Réglisse, mais, à cet instant, mon père m'interrompit et m'apprit que ce chien était en fait une chienne. Alors je me dit qu'il me fallait lui donner un nom fantastique à la hauteur de son regard : Yletia. Ne me demander pas où j'ai pu trouver ce nom, je n'en ai aucune idée, c'est venu tout seul, d'un coup, comme çela. Et sans même avoir prononcer ce nom, elle m'a regardé droit dans les yeux et a aboyé, comme pour me dire : " C'est le bon, tu l'as trouvé".
Les jours ont passé et je me suis attaché à elle. Je lui ai tout montré : la maison, les écuries et ma chambre. Elle me suivait silencieusement et regardait tout sans curiosité.
Et puis, quand je lui ai montré ma "caverne à repos", Yletia m'a fixé d'un air de reproches et en même temps d'ennui comme pour me dire d'aller droit au but et lui montrer vraiment ce que je voulais. Je me suis assis sur mon lit et j'ai soupiré en lui disant : " Tu as gagné, tu vas voir mon P.C.D.P (Petit Coin De Paradis) ! ". Elle a aboyé et m'a suivi jusqu'au cours d'eau. Et les jours et les années ont passées. Un jour, que nous étions au bord de l'eau, Yletia se leva et se dirigea vers le ruisseau. Elle se baigna tranquillement, puis une fois le bain fini, elle sortit de l'eau. Elle voulait se faire sécher au soleil, mais sans prendre garde, elle se cogna contre un rocher et tomba. Inquiet, je me précipitais vers elle pour la relever ! Mais Yletia allait mourir dans quelques minutes. Alors elle gémit doucement et ouvrit une dernière fois ses paupières pour me regarder une dernière fois dans le blanc des yeux. Ses prunelles n'exprimaient pas, pour une fois, des reproches ou de l'ennui mais du courage et de la détermination. Elle semblait vouloir me dire de ne pas me laisser faire et de prendre ma vie en main ! Oui, j'allais le faire, mais d'abord il me fallait creuser une tombe ! Le lendemain, je suis allé parler à mon père. Je ne sais plus ce que je lui ai dit, mais cela a fonctionné ! Mon paternel a arrêté de me harceler ! Et voilà, j'ai repris ma vie en main. Depuis la mort de Yletia, je suis somnambule. Mais je ne m'en sors pas trop mal, car j'ai de bon amis pour veiller sur moi !!!